- porte-vent
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⇒PORTE-VENT, subst. masc. inv.A. —MUS. Tuyau d'un instrument à vent ou d'un orgue qui amène l'air soufflé. En appos. Le musicien, à défaut d'un tuyau porte-vent, à défaut d'un bec (...) appuie celles-ci [les lèvres] contre une mince fente taillée dans l'extrémité bouchée du tuyau [flûte] (SCHAEFFNER, Orig. instrum. mus., 1936, p.252).— P. anal. [En parlant de la trachée] Toute la trachée ne sert que de porte-vent; aussi varie-t-elle peu pour ses formes (CUVIER, Anat. comp., t.4, 1805, p.492).B. —TECHNOLOGIE1. ,,Tuyau recourbé qui dirige le vent sur la flamme d'une lampe d'émailleur`` (CHESN. t.2 1859).2. ,,Tuyau qui dirige vers un foyer, l'air d'une soufflerie`` (DUVAL 1959).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Inv. selon Ac., LITTRÉ, ROB., Lar. Lang. fr. V. porte-. Étymol. et Hist.1. a) 1582 «tuyau qui amène le vent dans le sommier de l'orgue» (B. archéol. du Comité hist. des Arts et des Monuments, t.3, p.216: ... lesquelles orgues y aura trois soufflets neufs carrés et emboîtés avec leur portevent); b) 1680 «tuyau par lequel on gonfle une musette, une cornemuse» (RICH.); 2. 1723 «dispositif d'aération des galeries de mines» (DES BARRIÈRES ds Ac. des Sc., H. p.120 ds BRUNOT t.6, p.422: porte vent de cuir pour donner de l'air aux mines); 3. a) 1755 «tuyau qui dirige le vent sur la flamme d'une lampe d'émailleur» (Encyclop. t.5, p.544a); b) 1869 métall. «tuyau qui conduit le vent des machines soufflantes» (LITTRÉ). Comp. de l'élém. de compos. porte- et de vent.
porte-vent [pɔʀtəvɑ̃] n. m. invar.ÉTYM. 1588; de porte-, et vent.❖♦ Techn. Tuyau qui amène l'air soufflé jusqu'au sommier d'un orgue, jusqu'à un foyer. — Appos. || Tuyau porte-vent d'une cornemuse.
Encyclopédie Universelle. 2012.